Thème : écologie et protection de l'environnement
JANVIER 2025 : ARTICLE SUR LES TRADUCTIONS DANS LE DOMAINE DE L'ÉCOLOGIE ET DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
L'écologie et la protection de l'environnement représentent l'avenir et les traductions des contenus concernant ce secteur sont stratégiques.
Définition
L'écologie se définit comme étant la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur environnement.
D'après le site
Futura, l'écologie désigne, je cite : «
la science qui étudie la dynamique des populations et des peuplements (animaux, végétaux ou microbes) et le fonctionnement des écosystèmes et des paysages (cycle de matière, flux d'énergie). C'est la science qui s'intéresse aux relations des êtres vivants entre eux et avec leur environnement. »
Très vite la définition scientifique a laissé sa place à une dimension plus politique et moderne de l'écologie dont les enjeux deviennent de plus en plus importants au fil du temps. Les discussions concernant le réchauffement climatique notamment sont menées au niveau international depuis des décennies, sans trouver de réelles solutions efficaces à ce jour. Le monde entier semble s'accorder sur le fait de la nécessité de faire quelque chose, mais peu de démarches efficaces sont réellement mises en œuvres ou dans la majeure partie des cas elles se font à petite échelle et elles sont donc peu significatives.
Pourtant, l’objectif de l’écologie consiste bien à protéger les écosystèmes, la biodiversité et l’environnement face à la menace du changement climatique.
Pour les protéger, la préservation de l'environnement est donc un enjeu majeur car ils sont menacés par l’émission de gaz à effet de serre, par la pollution ou encore par les bouleversements environnementaux liés aux activités humaines (déforestation, émission de gaz polluants, etc.).
Les actions menées en faveur de l'environnementLa conservation de la nature nécessite de comprendre quelles sont les activités humaines qui sont néfastes par les écosystèmes et les ressources naturelles afin d'agir pour réduire et limiter les impacts sur l'environnement. La prise de conscience est réelle, mais les actions sont encore menées à trop petite échelle. En réponse à l'épuisement des ressources naturelles, le développement durable est un message clair grâce à la mise en place d'une économie circulaire qui génère une croissance verte.
Le développement durable est basé sur trois concepts de base qui sont sociaux, économiques et environnementaux, et qui doivent permettre de rendre la société plus durable dans son ensemble. Les sujets importants qui sont concernés regroupent notamment la gestion des déchets, la protection de la nature, la consommation d’énergie, le réchauffement climatique, l’utilisation d’énergies vertes renouvelables.
La société de consommation voire de surconsommation est souvent pointée du doigt et elle représente un frein au développement durable. Aucune inversion de la tendance de son aggravation n'est observée à ce jour et malheureusement la jeune génération ne semble pas modifier ses habitudes d'achat afin de limiter ses impacts sur l'environnement.
La gestion des ressources concernant l’eau potable, le cycle de vie des produits, le traitement des déchets et le recyclage sont autant de sujets qui sont l'affaire de tout le monde, mais qui sont peu suivis dans la réalité. Et portant les enjeux pour les générations futures sont énormes.
Bien sûr, au quotidien, tout le monde est ou a été sensibilisé à la lutte contre le gaspillage alimentaire, au recyclage des appareils qui ne fonctionnent plus, au tri et à la réduction des déchets. Ces actions permettent effectivement de préserver notre environnement, mais rien qu'en France le gaspillage alimentaire représentait encore en 2022 43 % de déchets comestibles (source :
https://agriculture.gouv.fr/gaspillage-alimentaire-des-nouvelles-donnees-pour-la-france).
Sur son blog, l'Institut supérieur de l'environnement recommande 10 gestes simples pour protéger l'environnement : limiter la consommation d’eau, débrancher ses appareils pour économiser de l’électricité, réduire sa production de déchets et fabriquer ses produits d’entretien maison, opter pour des produits réutilisables, consommer des produits à faibles émissions de gaz à effet de serre, adopter des modes de mobilité plus durables et oublier sa voiture, lutter contre la pollution numérique, créer un jardin écologique même sur un rebord de fenêtre, s’informer sur les gestes simples pour protéger l’environnement et se former pour connaître les gestes écologiques et protéger l’environnement (source :
https://institut-superieur-environnement.com/blog/top-10-des-gestes-simples-pour-proteger-lenvironnement/).
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
Si les particuliers ont un rôle déterminant à jouer au quotidien en faveur de l'environnement, le rôle des entreprises est majeur et leur responsabilité sociétale est un sujet qu'elles ne peuvent plus éviter.
D'après le site
Wikipédia, le concept signifie, je cite : «
La responsabilité sociale des entreprises ou responsabilité sociétale des entreprises (RSE, en anglais CSR pour corporate social responsibility) désigne schématiquement, la prise en compte par les entreprises, sur une base volontaire des enjeux environnementaux (conservation et gestion des ressources), sociaux (équité et participation de tous les groupes sociaux), économiques (création de richesse pour toutes les parties prenantes grâce à des modes de production et de consommation durables) et éthiques (prise en compte de la moralité publique et des valeurs sociétales) dans leurs activités et dans leurs relations avec les parties prenantes (salariés, dirigeants, actionnaires, syndicats, ONG, consommateurs etc.). »Grâce à ce concept, les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. La RSE s'articule ainsi autour de quatre axes principaux : le social (conditions de travail, égalité, diversité, inclusion, etc.), l'environnemental (bilan carbone, réduction des déchets, mobilité durable, etc.), le sociétal (philanthropie, engagement solidaire, etc.), la gouvernance (éthique, transparence, parties prenantes, etc.).
La norme
ISO 26000 définit les lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale qui sont : les concepts, les termes et les définitions relatifs à la responsabilité sociétale, les origines, les orientations et les caractéristiques de la responsabilité sociétale, les principes et les pratiques en matière
de responsabilité sociétale, les questions centrales et les domaines d’action de la responsabilité sociétale, l’intégration, la concrétisation et la promotion d’un comportement responsable dans l’ensemble de l’organisation, et à travers ses politiques et pratiques, dans sa sphère d’influence, l’identification des parties prenantes et le dialogue avec elles et la communication sur les engagements, les performances et les autres informations concernant la responsabilité sociétale.Toutefois le site précise que cette norme n'est pas des destinée à la certification : «
ISO 26000 n’est pas une norme de système de management. Elle ne contient pas d’exigences et, en tant que tel, n’est pas destinée à des fins de certification. Toute offre de certification, ou prétention de certification, selon ISO 26000 serait une mauvaise représentation de l’intention et de l’objectif de cette Norme internationale. »
Ainsi les sept piliers de cette norme concernent : la gouvernance de l'organisation, les droits de l'Homme, les relations et conditions de travail, l'environnement, la loyauté des pratiques, la protection des consommateurs et les communautés et le développement local.
Cette norme permet donc de contribuer au développement durable, à la santé et au bien-être de la société, elle tient compte des attentes des parties prenantes, elle est intégrée dans l’ensemble de l’organisation et est mise en œuvre dans ses relations.
Même si la démarche reste volontaire, certains pays comme la France ont développé un cadre plus réglementaire en instaurant notamment le reporting extra-financier des investisseurs. L'exigence de reporting est imposée à toutes les sociétés cotées ou non et les institutions financières, et les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance doivent être pris en compte dans le processus d’investissement. Au niveau européen, la directive 2014/95/UE sur le reporting extra-financier (NFRD ou Non-Financial Reporting Directive en anglais) a été adoptée le 22 octobre 2014. La transposition en droit français a été faite par l’ordonnance du 19 juillet 2017 relative à la publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d’entreprises et son décret d’application du 9 août 2017. Les lignes directrices non-contraignantes de la directive 2014/95/UE ont été publiées en juin 2017.
D'après l'
Autorité des marchés financiers (AMF), je cite : «
Les critères ESG (pour Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) permettent d’évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des acteurs économiques (entreprises, collectivités, etc.). Ces critères peuvent par exemple être : - les émissions de CO2, la consommation d’électricité, le recyclage des déchets pour le pilier E,
- la qualité du dialogue social, l’emploi des personnes handicapées, la formation des salariés pour le pilier S,
- la transparence de la rémunération des dirigeants, la lutte contre la corruption, la féminisation des conseils d’administration pour le pilier G. »
Cette définition utilisée dans le cadre de la
finance durable a servi à l'origine de référence. L'usage commun des critères ESG a permis d'étendre la portée sur les effets constatés sur la performance des entreprises. De nos jours, la santé financière globale d'une entreprise est très influencée par ces critères qui permettent aussi de vérifier sa viabilité et son potentiel de croissance compte tenu de l'importance qu'ils revêtent. Ils sont même devenus indispensables pour qu'une entreprise soit prise réellement au sérieux bien au delà des aspects purement financiers. En effet, les investisseurs, les clients et les employés sont très sensibles à ces critères qui ne sont plus uniquement synonymes de bénéfices financiers. L'attrait global d'une entreprise en dépend également.
Le score ESG obtenu renforce la crédibilité à une entreprise même si les analyses permettant de les attribuer divergent. Les actifs financiers labellisés ESG garantissent un score suffisant et sont considérés comme plus vertueux.
Le rôle du traducteur professionnel
Les contenus concernant l'écologie et la protection de l'environnement sont variées et les traductions de ces supports sont très importantes afin de leur assurer une portée suffisante. La bonne connaissance de ce domaine par le traducteur professionnel mandaté est indispensable et permet d'assurer le niveau de qualité requis. En plus des aspects cités ci-dessus, les connaissances des actions menées sur le terrain et au quotidien par les différents acteurs qu'ils soient des particuliers, des entreprises ou des organisations sont nécessaires afin de garantir des traductions fidèles à la source et porteuses de sens. Leur impact sera ainsi plus significatif.
Le traducteur professionnel devra donc, dans la mesure du possible, être alerté et sensibilisé à la protection de l'environnement et agir au moins dans son quotidien pour protéger la nature autour de lui afin de limiter et réduire l'impact négatif de ses activités à titre personnel mais aussi professionnel. La réduction de son
empreinte carbone dans ses activités privées et professionnelles est un aspect non négligeable et indispensable témoignant de son engagement en faveur de la protection de l'environnement.
Le développement durable ainsi que la réduction des déchets et le recyclage sont autant de termes qu'il faut connaître mais aussi mettre pratique le plus possible au quotidien.
La tâche du traducteur professionnel qui souhaite se spécialiser dans ce type de traductions ne peut donc pas se limiter au simple apprentissage des termes spécifiques. Il doit aussi s'investir personnellement dans des actions à impact fort pour être crédible.
De nouveaux termes et professions en lien avec l'écologie apparaissent comme par exemple les bureaux d'étude en génie écologique, l'écotourisme, le responsable RSE, le chargé d'études environnement, l'ingénieur analyste de l'air, l'écologie urbaine, les métiers de la transition écologique et de la biodiversité, etc. Autant de nouveaux acteurs et de nouveaux concepts naissent au fur à mesure de la prise de conscience et la mise en place d'actions proactives.
Le développement des actions est actuellement illimité et mondial, les effets sont visibles au quotidien mais malheureusement encore insuffisants. Le développement durable et la protection de l'environnement sont des sujets qui sont très largement abordés et tout le monde ou presque agit directement ou indirectement, pourtant le réchauffement climatique est tous les ans plus marqué avec des catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses, destructrices et meurtrières (inondations, glissements de terrain, températures extrêmes, canicules et vagues de froids, sécheresses, etc.).
Protéger l'environnement c'est aussi préserver les ressources et limiter l'utilisation des ressources naturelles comme l'eau. La pollution de l'air est également l'affaire de tous, particuliers, professionnels et donc traducteurs. La prise de conscience est indispensable, mais la mise en pratique est à la portée de chacun au quotidien encore faut-il le vouloir. Les traducteurs spécialisés dans les contenus dans les domaines de l'écologie et de la protection de l'environnement ne doivent pas non plus se contenter de traduire des textes, ils doivent aussi réfléchir à leur activité et voir comment ils peuvent limiter leurs effets négatifs sur l'environnement dans leur métier, mais également dans leur vie privée.